Poisson : comment le consommer de façon responsable ?

Publié le 3/07/2023
  • Prévention

La question de la gestion des ressources halieutiques (issues de la mer) est certes une affaire d’états, mais elle se pose aussi aux individus d’une façon directe : comment continuer à consommer du poisson de façon responsable ?

Dans le contexte d’une demande en poissons grandissante (20,5 kilos par personne et par an selon les Nations unies pour l’alimentation) et d’une intensification de la pêche comment continuer à consommer du poisson de façon responsable ?

À l’heure où le climat se dérègle et où la croissance démographique s’accélère, les conditions de production mais aussi de gestion des stocks alimentaires mondiaux questionnent. Cette problématique concerne aussi les produits de la mer.

Favoriser une pêche responsable

Avant de consommer du poisson, renseignez-vous sur le lieu de provenance, qui influe sur l’exposition à d’éventuels polluants. Pour un poisson d’élevage (aquaculture), informez-vous également sur les conditions, les élevages intensifs pouvant représenter d’importantes sources de pollution et perturber l’écosystème naturel. Pour un poisson sauvage (issu de la mer), la technique de pêche est également un critère pertinent : elle peut détruire les fonds marins (à cause du chalutage notamment) et appauvrir les stocks de poissons. Par manque de transparence dans le domaine, il apparaît difficile de garantir une pêche respectueuse. Toutefois, les labels Marine Stewardship Council (MSC), Aquaculture Stewardship Council (ACS) ou encore l’écolabel public « Pêche Durable » permettent d’identifier les produits issus de la pêche ou de l’aquaculture responsable.

À consommer deux fois par semaine

Le poisson fournit des protéines animales essentielles à l’équilibre du régime alimentaire, les caractéristiques nutritionnelles des poissons d’élevage et sauvage étant similaires. Il est aussi riche en acides gras oméga-3, lesquels contribuent « au développement et fonctionnement du système nerveux et […] à la prévention des maladies cardio-vasculaires », selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). Ce produit de la mer est également source de minéraux (phosphore, iode, zinc, cuivre, sélénium et fluor), et de vitamines (A, D et E), indispensables à la santé. 

Arthur Loiret

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